mercredi 2 juin 2010

Quand Silvio cite Benito moi j'écris un mot

Ça vous aura peut-être échappé et ce n'est d'ailleurs pas une information capitale, peut-être juste une anecdote de plus. La semaine dernière lors de la conférence de presse du sommet de l'OCDE à Paris, Berlusconi a cité le journal de Mussolini (lire l'article de la Repubblica paru le 27 mai).

Voici ses propos, rapportés par la Repubblica:


« En tant que premier Ministre je n’ai jamais eu la sensation d’être au pouvoir, quand j’étais entrepreneur et que j’avais 56 000 collaborateurs là oui j’avais la sensation d’avoir le pouvoir. Dans une vraie démocratie, je suis au service de tout le monde, et tout le monde peut me critiquer, voire même m’insulter. Celui qui est dans ma position n’a pas vraiment de pouvoir. » Puis il cite le journal du Duce lu « récemment » : « J’ose vous citer une phrase de celui qui était considéré comme un grand dictateur : ‘les gens disent que j’ai du pouvoir, mais je n’ai aucun pouvoir. Peut-être que les 'hiérarques' l’ont, mais je n'en sais rien. Je peux juste décider de faire aller mon cheval à droite ou à gauche, rien d’autre.’ » Berlusconi « Il m’arrive la même chose à moi".


Une provocation de plus pour SB, qui a l'air bien amusé par sa référence (cf video).


Mussolini décrit comme « celui qui était considéré comme un grand dictateur », tiens, je pensais qu’il n’était pas juste « considéré » comme un dictateur. Ou du moins qu'il était encore aujourd'hui considéré comme tel. Mussolini écrivant "je n'ai aucun pouvoir" c'est cocasse, Berlusconi disant la même chose c'est cocasse aussi. On rigole bien dans ce pays.


(si des Italiens lisent ce message, je précise que les dernières phrases sont au second degré)


samedi 15 mai 2010

Ma vivi senza la mamma?

Dans le tramway, une touriste italienne me demande si je suis romaine et si je peux la renseigner. Non je ne suis pas romaine, mais oui je peux la renseigner.
Nous commençons à parler. Puisque je ne suis pas romaine, la signora me demande d'où je viens.
- Je suis française
- Ammazza! ma parli così bene l'italiano!! (j'adore). Tu vis ici avec ta famille?
- Non
- Alors tu vis 'senza la mamma' et tu es si jeune!
- Non pas si jeune, j'ai 24 ans.
- Mais si t'es très jeune!
Face à un événement tellement incroyable, elle dit à son fils de 20 ans de s'approcher:
- T'as vu, elle est française et elle vit à Rome 'senza la mamma'.
Je n'ai pas osé dire que ça faisait 6 ans que je ne vivais plus avec ma maman.

vendredi 7 mai 2010

Sémaphores j'adore



En Italie, les feux tricolores ne fonctionnent pas comme chez nous. Je ne parle pas du fait qu'ils soient respectés ou non, qu'ils n'aient parfois qu'un rôle de conseil amical et pas de règle. Non.

La progression chromatique, comme en France, est vert-orange-rouge> vert-orange-rouge etc...
Jusque là c'est pareil. En Allemagne par exemple c'est vert-orange-rouge-orange-vert...
Mais il existe une différence notable dont je comprends mal l'utilité.
Le sémaphore gaulois reste longtemps vert, et lorsqu'il s'apprête à passer au rouge devient orange quelques secondes pour prévenir le quidam du danger imminent. Qu'il s'arrête, rebrousse chemin ou accélère le pas.
Le semaforo italiano est vert 2 secondes, reste orange très longtemps et devient rouge on ne sait pas quand.
Par conséquent, voir un feu orange n'indique pas l'imminence du danger comprenez-vous, et si l'on ne traversait que lorsqu'il était vert, et bien on ne traverserait jamais.
De plus, il n'y a pas presque pas de décalage entre le rouge d'un sens et le vert du sens inverse. Quand le feu passe au rouge pour les piétons par exemple, il devient quasi instantanément vert pour les voitures (d'où le grand jeu de démarrer avant que le feu passe au vert, en observant celui du sens opposé, on s'marre).

Saisissez-vous le problème?

Le piéton naïf traverse l'avenue à l'orange puisque le danger n'est pas forcément imminent - p'tet que oui, p'tet que non- et sans prévenir le feu passe au rouge coinçant le piéton démuni qui s'était engagé sur la chaussée du crime et se retrouve soudain pris dans la tourmente automobilo-motorinesque.

On n'en parle pas assez.



PS: les photos ne sont pas de moi et j'ignore où a été prise la première

samedi 24 avril 2010

De l'art de la peinture murale

Depuis si longtemps j'évoquais les étonnants graffitis de mon quartier.

Les voici.

1 - Sur le premier les 'fachos' ont écrit en noir "Viva Benito Mussolini Duce d'Italia" à quoi ont répondu en rouge les 'cocos': "Fascio okkio" (facho, fais gaffe) suivi de la faucille et du marteau.


2 - Sur le deuxième on aperçoit un "Europa bianca, Europa nazista !" suivi d'une croix gammée.



3 - Là une croix gammée et le légionnaire romain, symbole de l'Acca Larenzia (se reporter à mon billet de janvier 2009 pour quelques explications)


Sympathique personnage que l'on retrouve sur ces affiches commémorant le meurtre de l'Acca Larenzia .. "une promesse de victoire"


4 - Ici, plus soft, un simple "honneur et fidélité".



Ironie du sort, ces jolies écritures ont été photographiées Via Muzio Scevola, rue Mucius Scaevola*, incarnation du courage romain.
On pourrait penser que les fascios cultivés ont choisi cette rue avec précision, mais en fait il y a le même genre de graffitis un peu partout. Donc non.


*Du nom du Romain qui décida de s'introduire chez les Etrusques pour tuer leur chef et sauver Rome. Par méprise il tua un homme qui n'était pas le roi, fut pris par les Etrusques, et pour se punir de ce meurtre, mit au feu la main qui avait commis cet acte. Impressionné par son courage le roi ennemi décida de lui laisser la vie sauve.

vendredi 23 avril 2010

Briques, routes, trous et géomètres-arpenteurs

Je lisais l'histoire de l'urbanisme de Rome depuis 1870* - date à laquelle elle est devenue capitale d'Italie - et certaines lectures de l'année dernière me sont revenues à l'esprit.

Ce livre - presque 300 pages, format poche, écrit tout petit - raconte les dizaines de lois d'urbanisme, de décrets, de plans d'aménagement de la ville qui se sont succédés pendant un siècle. Des tonnes de décisions, des semaines, des mois, des années - pour reprendre Jean-Jacques Goldman - de débat, des foules de personnes consultées pour, dans 99% des cas, ne rien faire, ne jamais ou presque appliquer ce qui avait été pensé, prévu, voté. Quand un plan d'aménagement était adopté, les autorités rédigeaient des "plans détaillés" qui permettaient de passer outre les mesures légales du plan d'aménagement (pour d'autres intérêts que ceux de la communauté évidemment, ça s'appelle "corruption" oui oui).

... d'où le chaos urbain...

Si ça m'a rappelé mes lectures de l'an dernier c'est parce que je m'étais fait la même réflexion en étudiant l'histoire des musées et l'histoire de la restauration en Italie. Une abominable collection de décrets, de lois qui étaient pris les uns après les autres, annulaient les précédents avant même qu'ils n'aient eu le temps d'être mis en place (selon mon souvenir).

Autre lecture, autre découverte. Ce matin comme d'habitude - pour reprendre Claude François - je lisais le journal et j'ai compris un autre mystère romain. Il me semble avoir signalé auparavant dans ces pages que les chaussées et trottoirs par ici n'avaient pas l'air bien solides, étaient cabossés et s'effondraient souvent, notamment après de fortes pluies. Cette photo prise dans ma rue peut en témoigner.

La Repubblica a publié une enquête sur ces malfaçons de l'asphalte italien, mais surtout romain en réalité ("è proprio la Capitale a condensare tutti i peggiori aspetti di questo problema") puisqu'elles causent de nombreux accidents.

Extraits:

"D'habitude, dit Marco R. (un ouvrier goudronneur anonyme ndlr), quand on refait une route, on commence bien les travaux car on doit passer les premiers contrôles. Puis le 'géomètre' ** de l'entreprise nous ordonne "réduis, réduis" et alors l'épaisseur de l'asphalte s'amincit. Comme ça on économise sur les matériaux. Si après il y a d'autres contrôles, j'ai remarqué que les techniciens qui en sont chargés savent souvent d'avance sur quelle portion faire les carottages. "

Mais attention ! Fabrizio E. (autre ouvrier goudronneur, 15 ans de métier) veut rétablir la vérité:
"Ça ne marche pas comme ça partout. J'ai travaillé en Piémont, en Toscane et dans d'autres régions. La situation romaine n'a pas d'égale. A Rome, on commence en respectant les règles, puis, au fur et à mesure: moins d'asphalte, moins de temps, moins de tout."

Plus de trous.

Attention où vous mettez les pieds.


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Notes:

*Italo Insolera, Roma moderna, un secolo di storia urbanistica, 1870- 1970, Torino, Einaudi, 2001, pour ceux que ça intéresse.

** "Géomètre" est une profession assez répandue en Italie, mais je ne sais pas vraiment à quoi cela correspond. Il y en avait plusieurs dans le service des "travaux et bâtiments" là où je travaillais, mais je n'ai jamais compris quels liens ils entretenaient avec la géométrie. Ils étaient surtout arpenteurs je pense, car ils se baladaient beaucoup.

lundi 19 avril 2010

Retour printanier

Internet me sait à l'étranger, et quand je navigue apparaissent régulièrement des publicités pour les Français expatriés. Aujourd'hui j'ai lu ça:

La France vous manque ?
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Sans transition, football.


Hier, il y avait un match de foot du championnat nationnal entre les 2 équipes romaines, soit l'AS Roma (vraiment de Rome) et Lazio (du Latium, la région de Rome). Les supporters des 2 équipes se détestent, ça va sans dire, ce qui explique en partie tous les "Lazio merda" tagués dans mon quartier - je tiens la stupidité des tifosi* pour restant de l'explication. Roma a gagné, et Rome s'est embrasée d'une folie qui doit n'avoir d'égale que les finales de Coupe du Monde.
Ma haine augmentait à chaque coup de klaxon.
Mais tout le monde sinon était content, même les bus:


Pour terminer, cinéma.

Ceux d'entre vous qui ont lu cet article du Monde: Nanni Moretti s'invente un pape auront découvert que il bravissimo Moretti est en plein tournage au Palais Farnèse. Je fais donc des pauses avec de faux cardinaux qui clopent et arborent des casquettes "AS Roma", fais la queue à la machine à café avec de fausses bonnes sœurs, et arpente la cour du Palais transformée en terrain de volleyball. Et quand je sors du palais, j'ai l'impression que Rome est remplie de figurants...


* tifoso,i = supporter(s), presque synonyme de "italien"

mercredi 17 février 2010

Bonne lecture

Plus le temps d'aller au cinéma?
Plus de temps pour lire des polars?
Heureusement l'Italie est là et vous fournit 2 histoires incroyables...
Jetez un oeil aux 2 articles du Monde de Philippe Ridet:
Le trafic de déchets toxiques gagne toute l'Italie
et Le chef de la protection civile italienne est soupçonné de truquage d'appels d'offres pour des travaux publics

mardi 2 février 2010

Musique, politique et toc

Lors des élections d'avril 2008 en Italie -au cours desquelles la coalition de Berlusconi avaient remporté la majorité, lui permettant de redevenir Président du Conseil- le Popolo della libertà (PdL, parti de Berlusconi), avait réalisé une chanson pour soutenir Silvio. Un hymne. Et un clip (à voir absolument).

A la différence du clip des jeunes de l'UMP dont vous avez certainement entendu parler, il ne s'agit pas ici d'un lip-dub (sorte de film réalisé à partir d'une chanson existante dans lequel les personnes font un play-back de la chanson originale diffusée telle quelle).Les paroles de l'hymne du PdL ont été écrites pour l'occasion, et les protagonistes chantent réellement.Le titre "Meno male che Silvio c'è" signifie "Heureusement qu'il y a Silvio".
[L'expression "meno male" ne peut pas vraiment se traduire en français, elle comporte une certaine idée de soulagement et est employée très souvent (en voyant arriver le bus que t'attends depuis trop longtemps "aah meno male" par exemple...)]

Le texte est puissant:


Un grand rêve vit en nous

Nous sommes le peuple de la liberté

Refrain en chœur : Président on est avec toi, heureusement qu’il y a Silvio !

Nous sommes ceux qui aiment et qui croient

Qui veulent transformer le rêve en réalité

Refrain en chœur

Nous sommes ceux qui ne se rendent jamais,

Qui tendent la main et se donnent du courage

Refrain en chœur

Vive l’Italie, l’Italie qui a choisi de croire encore en ce rêve

Refrain en chœur

Dis-le comme ça, avec la force qu’a seulement celui qui est pur d’esprit

Vive l’Italie, l’Italie qui a choisi de croire encore en ce rêve

Refrain en chœur

Président ça c’est pour toi, heureusement qu’il y a Silvio !

Plantons le décor. Le clip commence par une vue aérienne de Rome puis une vue aérienne de la Rue des Forums Impériaux (qui relie le Colisée au centre en traversant les forums) le long de laquelle nous apercevons une foule portant un immense drapeau italien. Silvio empereur!

Le peuple de la liberté, ce peuple de "purs d'esprit" donc, est incarné tour à tour par plusieurs personnages que je veux vous présenter.
Tout d'abord 2 glaciers heureux, puis un maçon s'essuyant le front, fatigué de trop gâcher, des chauffeurs de taxi garés n'importe comment comme il se doit à Rome, un jeune professeur interrompant son cours pour nous dire son amour à Silvio, et aussi un étudiant qui se met à chanter à tue-tête au milieu de ses camarades qui aimeraient bien bosser.
Que des hommes !?

Non... il y a des femmes ...oui oui... dans la foule du chœur par exemple. Ou bien à côté des hommes qui chantent aussi.
On en voit brièvement une toute seule quand même, enfin non elle n'est pas seule, elle est avec un enfant, une mère probablement.Et dans un autre plan on voit également 3 jeunes femmes dans une salle de fitness, courant sur le tapis roulant.
C'est tout. Sois belle et occupe toi des gosses. Transforme le rêve des Italiens en réalité!

Ah! autre différence avec le lipdub des jeunes ump, ici il n'y a ni "l'ami de couleur" ni "l'ami handicapé".

Le plan final nous montre un groupe de jeunes italiens purs d'esprit descendant les escaliers du Palais de la Civilisation (Palazzo della Civiltà), surnommé le "Colisée carré", merveille architecturale de l'EUR, le quartier construit au sud de Rome par Mussolini en vue de l'Exposition Universelle de Rome de 1942. Palais sur lequel il est inscrit:


UN POPOLO DI POETI DI ARTISTI DI EROI
DI SANTI DI PENSATORI DI SCIENZIATI
DI NAVIGATORI DI TRASMIGRATORI
Un peuple de poètes, d'artistes, de héros,
de saints, de penseurs, de scientifiques,
de navigateurs, de voyageurs


J'apprécie énormément ce bâtiment pour ses qualités architecturales et esthétiques mais je ne peux que m'étonner de le voir figurer dans un clip politique étant donné que c'est le monument emblématique de l'EUR et que tout le monde sait que ce quartier fut conçu et voulu par Mussolini.

Non?

mardi 26 janvier 2010

Le Ministère de la Simplification

J'ai découvert aujourd'hui qu'il existe en Italie un "Ministro della Semplificazione", Roberto Calderoli, à la tête du Ministero della Semplificazione normativa.

Ma, cos'è la semplificazione?
Voici la réponse, trouvée sur la page d'accueil du ministère :

"Simplifier signifie introduire des éléments de clarté dans l'organisation [...]. La quantité des actes publiés sur la Gazzetta Ufficiale (équivalent du Journal Officiel) dépasse le nombre incroyable de 430 000. Il s'agit pour la plupart de règles obsolètes et inutiles qui font de notre organisation un système confus, décousu et incompréhensible: une "montagne de papier" qui limite la liberté des citoyens, décourage la compétitivité des entreprises, retarde les temps de décisions [...] et entraîne surtout un gros gaspillage de l'argent public.

La bonne stratégie pour affronter cette situation est la simplification, la réduction drastique des normes existantes et la mise en ordre du chaos législatif, sans pour autant manquer aux règles du droit et au respect du citoyen".

C'est eux qui le disent.

vendredi 22 janvier 2010

Pouilles et chaleur - De l'importance du contexte

Ce matin au travail j'ai lu la revue de la presse italienne, rédigée en français.

Il y avait ce titre que tout résident en Italie comprend sans s'étonner, mais qui pourrait amuser les non-intimes du pays. Vous peut-être.

"Dans les Pouilles, le PD a besoin de temps, mais aussi de plus de chaleur"

Le PD c'est le Partito Democratico.
Les Pouilles c'est le talon de la botte.
La chaleur ce serait le charisme des chefs du PD pouilleux.

Pardon pour ce message.

dimanche 17 janvier 2010

Pourquoi Berlu?

Les non-résidents en Italie s'attendent souvent à ce que je leur explique comment et pourquoi les Italiens ont-ils pu élire Berlusconi... je réponds tant bien que mal que finalement ça ne me surprend pas beaucoup, et sors en général deux ou trois banalités. Pas ou peu convaincante.
J'ai à présent les moyens de vous fournir une explication plus construite, qui n'est pas de moi donc: "les élections italiennes expliquées aux Européens", article de CaféBabel publié lors des élections 2006, pourra certainement vous éclairer.
Bonne lecture.

dimanche 3 janvier 2010

Influenza mozzarella

Je suis partie fouiller sur le site du Ministère de la Santé italien à la recherche de la photo de l'infirmière aguicheuse évoquée précédemment (le 9 décembre) -la seule capable d'enrayer la progression de la grippe H1N1 en Italie- et suis tombée sur cette image que je ne comprends pas:



Quel est le rapport entre la mozzarella et la grippe A?

Le gouvernement tente-t-il d'appâter les Italiens avec des photos de jeunes femmes décolletées ou avec de la nourriture du terroir pour les inciter à se préoccuper de leur santé?

A moins que cette boule blanche sur la photo ne soit le virus de la grippe.... hum hum...

PS: influenza = grippe

samedi 2 janvier 2010

Mon fils, quitte ce pays! La suite

Dans le Monde du 25 décembre, Philippe Ridet (le correspondant du Monde en Italie) a écrit un article qui commentait aussi la lettre ouverte de P.L. Celli du mois de novembre.

Là vous devez vous étonner de la grande réactivité de ce blog par rapport au grand journal, mais l'article est quand même bien plus intéressant que mon message. Sans rancune.

Accessible pour les abonnés là: http://www.lemonde.fr/teaser/?url_zop=http%3a%2f%2fabonnes.lemonde.fr%2feurope%2farticle%2f2009%2f12%2f24%2fl-italie-voit-un-signe-de-declin-dans-l-expatriation-de-ses-jeunes-diplomes_1284583_3214.html