lundi 30 mars 2009

Una piccola storia - Un viaggio Erasmus

L'Université française est en crise. Je vais donc vous parler de l'Université italienne pour vous changer les idées.
La semaine dernière, j'ai participé pour la première fois à une visite organisée par l'association ESN de ma fac (visite de la Galleria Corsini).
ESN ça veut dire Erasmus Student Network. C'est le nom qui regroupe toutes les associations erasmus officielles de toutes les universités d'Europe (car il y a aussi beaucoup d'associations non officielles).
Je me suis jointe à ce groupe de visite car j'y allais avec une amie qui ne pouvait pas bénéficier de la gratuité en temps normal, n'étant pas étudiante en histoire de l'art (en revanche, moi, comme en France, je ne paie jamais rien).
Mais pourquoi en faisant partie de ce groupe erasmus pouvait-on bénéficier de la gratuité?
C'est ce que nous a expliqué l'étudiant de l'association avant de commencer:
"Alors, vous pouvez bénéficier de la gratuité dans ce musée, car l'université nous a fourni de faux certificats sur lesquels il est inscrit que vous étudiez l'histoire de l'art, même si ce n'est pas vrai".
Ou l'entube institutionnalisée...

Je ne parle pas souvent de la "vie erasmus", tout simplement car je ne participe jamais aux festivités organisées par la précitée association ESN. J'étais allée au début de l'année à 2 ou 3 fêtes, mais j'ai trouvé ça rapidement idiot. Musique pourrie, étudiants ivres, 80% d'Espagnols dont 90% ne sait pas aligner une phrase en italien sans se planter au moins 4 fois.
... bof...
Mais hier, avec 2 amies, on a pris part à une excursion ESN d'un jour à Tivoli, au nord est de Rome. Au programme: Villa Adriana et Villa d'Este. La première a été construite pour (et en grande partie par) l'empereur Hadrien au deuxième siècle après JC. Il reste encore énormément de choses, notamment un bassin très fameux entouré de sculptures. La seconde, du XVIe siècle, entièrement décorée à fresque est surtout renommée pour ses jardins aux nombreux jeux d'eau et fontaines. A la fin de la journée était prévu un dîner à Frascati, petite ville dans les montagnes du sud de Rome, dans une région viticole.
Séduites par ce programme, on avait décidé de se mêler aux vrais erasmus, ceux qui sont de toutes les fêtes, ceux qui font tous les voyages organisés, ceux qui ont 600 amis sur facebook.
Les visites étaient belles, malgré la météo très très peu clémente.
Mais mon dieu, quels barbares tous ces étudiants!!!!!!!!!!
Dès le trajet matinal dans le car tout le monde criait (beaucoup d'Espagnols du sud notamment, au grand désespoir de mon amie Mònica qui avait honte de partager la même nationalité qu'eux). Ambiance colonie de vacances. Tous à se réjouir car le soir, on aurait beaucoup, beaucoup de vin à boire et on pourrait chanter la chanson paillarde en romanesco dont les paroles nous avaient été distribuées dès le départ.
Le pire c'était le retour. Car les jeunes européens avaient donc bu au restaurant, beaucoup. Et nous avons eu la mauvaise idée de nous asseoir à côté d'un groupe franco-wallon surexcité qui n'a pas arrêté de crier sans raison, et de brailler des chansons paillardes car un gars de l'asso leur avait promis de leur prêter le mégaphone s'ils chantaient...(par chance ils ne l'ont pas eu, sinon on serait devenues un peu agressives.. c'était franchement insupportable).
On était aussi près d'un groupe de mecs espagnols, plutôt calmes comparés aux tarés francophones, mais, malheureusement, un peu mignons... donc les filles du bus venaient les draguer. Forcément celles qui venaient étaient les moins inhibées, les plus saoules donc. Une Autrichienne de 3 mètres 50 au regard perdu, qui se prenait en photo avec tous les garçons, tout en buvant je-sais-pas-quoi à la bouteille. Elle manquait de tuer 10 Espagnols en tombant à chaque virage. Effrayant. Une Anglaise complètement folle qui ne disait que des choses absurdes. Un Allemand est venu aussi, il parlait espagnol et venait demander aux Espagnols de chanter la "Chanson de la culotte" (canciòn de las bragas je crois)..Tout ce beau monde encouragé à faire plus de bruit toutes les 5 minutes par les étudiants italiens de l'asso.
Bel échange culturel...
C'était atroce, on avait l'impression d'être avec 60 adolescents saouls et particulièrement débiles.
La plupart d'entre eux par ailleurs était répartis en groupes de personnes de même nationalité, ou de même langue maternelle. La seule chose en commun entre tous, c'était cette joie à l'idée de se bourrer la gueule le soir, puis l'euphorie de se bourrer la gueule et enfin la fierté et la jouissance d'être complètement ivres (pour la septième fois de la semaine probablement). Et de crier ensemble.

Avec mes amies, on se demandait si on était particulièrement snobs, ou particulièrement rabat-joie... mais non, on ne croit pas, parce qu'on s'amuse aussi nous, mais pas comme ça...
C'est quand même un peu triste de voir le beau projet erasmus réduit à ça, mais heureusement, tous les étudiants erasmus ne profitent par de leur année de cette façon!

samedi 28 mars 2009

Vive l'affichage




Une fois encore impossible d'insérer les images dans le corps de texte.

1ere affiche:
Il volto della crisi.. le visage de la crise, dont vous aurez reconnu les traits je pense.

Et l'autre:
400 millions pour la "saloperie" (bof comme traduction, porcata ce serait "cochonade" d'où la photo...). Pour accompagner le référendum aux européennes.., je ne comprends pas tout, j'ai abandonné l'idée de comprendre la politique italienne.

lundi 23 mars 2009

Encore un message qui va vous faire rêver






Je ne m'arrête plus, et j'adore abreuver ces pages de photos moches de publicité, d'affiches, d'objets. Vous préféreriez des églises et des cyprès?
Encore une fois, impossible d'incorporer les images dans le corps du texte.
Alors tout d'abord: le PETIT LAROUSSE devient Piccolo Larus en Italie!
Ensuite une affiche pour un magasin d'ameublement qui est obligé de tout liquider pour cause de crise, c'est la première que je vois ça! "Causa crisi, si arrende"
Puis, la dernière pub de Burger King: "Hei Silvio, cosa ne pensi di questi incentivi al gusto?", soit "Eh! Silvio, qu'est-ce que t'en penses de ces incitations au goût?". Ça fait probablement référence à l'un de ses derniers discours, je n'en sais rien, mais ce qui m'amuse c'est qu'une pub puisse interpeler directement le président, et en plus par son prénom.
Puis, 2 affiches de la campagne de pub tout en finesse de la marque de vêtements italienne A-Style. Avec leur logo très élégant. Et leur photo riche d'allusions distinguées. Si vous cliquez dessus vous devriez pouvoir la voir en grand, et ça vaut le coup d'œil. Au passage sur l'ardoise à gauche "Hot Italian Sausage - Spring Water", mais cherchez bien il n'y a pas que ça.
Serait-ce ça l'humour italien? ou n'est-ce même pas de l'humour?(et on en revient toujours à ce sacré problème!).
Au passage, bien que cette photo ait été prise -on n'en doute pas un instant- à Central Park, je tiens à dire que les modèles sont assez typiquement italiens, surtout le mec à gauche aux sourcils bien faits.

Sylviculture pascale

Je profite du fait qu'il est à nouveau possible d'envoyer des messages pour poster en rafale.
Je rentre du supermarché voyez-vous. Quelle ne fut pas ma surprise lorsque je me suis trouvée nez-à-nez avec une bûche!
Ainsi, à Pâques les Italiens mangeraient les bûches que l'on mange nous à Noël, et qu'ils appellent "ramo", rien à voir avec les Rameaux, puisque le dimanche des Rameaux est ici la domenica delle Palme (des palmiers).
Seraient-ce les bûches françaises non consommées en décembre, mises en douce sur le mercato italiano??
Mangent-ils des cœurs de palmier le dimanche des Rameaux??

C'est le printemps et la crise d'adolescence du blog









Voici le message que j'essaie d'envoyer depuis 5 jours. Je n'arrive pas à inserrer les images dans le corps du texte, mais ce n'est pas bien grave.

Alors 2 photos du ciel parce que c'est beau.

Un exemple des affiches politiques dont je vous parlais. Ici une affiche du Parti Démocratique (de gauche, principal opposant à Berlusconi): "Encore une fois, Berlusconi a trompé les Italiens: la criminalité et les délits augmentent"
Bon, celle-ci elle n'est pas très drôle, il y en a des mieux.

Et pour finir, une affiche pour un colloque très bizarre sur il valore della romanità "la valeur de la romanité".
Ce colloque est organisé par l'UIL, l'union italienne du travail," le syndicat des citoyens".
Voici ce qui est marqué en haut à droit en romanesco (dialecte de Rome): "ce nasci drento, ce cresci, ce lavori, ce consumi la vita e te ce mori con il rimpianto de nun avella vista. 'na sola cosa, grande, dovrebbe fa 'n artista: pennellà Roma per chi nun cià la vista"
Soit: "Tu y es né, tu y as grandi, tu y travailles, tu y passes ta vie et tu y meures avec le regret de ne l'avoir jamais vue. Un artiste ne devrait faire qu'une seule chose: peindre Rome pour qui ne l'a jamais vue."
Vous imaginez l'équivalent pour Paris par exemple? un colloque sur la valeur de la parisianité? Bizarre non ?

De même, la chanson L'italiano que vous connaissez peut-être aussi sous le titre Lasciatemi cantare ([lachatémicantaré]), du chanteur Toto Cutugno, sortie en 1983.
Au-delà de son nom ridicule, ce chanteur a attiré ma curiosité car il chante quand même: "Lasciatemi cantare con la chitarra in mano, lasciatemi cantare una canzone piano piano, Lasciatemi cantare perche' ne sono fiero, sono un italiano un italiano vero" Bon, vous avez compris le romanesco, vous comprenez ça non?
Mais voyons ce que ça donnerait en "version française" tout de même
"Laissez-moi chanter avec la guitare en main, laissez-moi chanter une chanson doucement, laissez-moi chanter parce que J'EN SUIS FIER, JE SUIS UN FRANCAIS, UN VRAI FRANCAIS"
Qu’en pensez-vous ?

Bon, arrêtez de fredonner bêtement, la version de Toto est là : http://www.youtube.com/watch?v=c2mV78epVJU

samedi 21 mars 2009

problème technique

J'essaie depuis 3 jours de poster un message, et ça ne marche pas... je ne sais pas pourquoi... et ça m'ENERVEEEEEEEEE
alors bon, bientôt peut-être vous aurez des nouvelles...

lundi 2 mars 2009

2 ou 3 choses

We are against war and tourist menu

Devant un magasin près de chez moi: "entrez et on se met d'accord"

La traduction/conversion ridicule de 99 Francs


"Voulez-vous paté avec moi?"