mercredi 24 septembre 2008

Mangiamo un po' - Message dînatoire

Pour commencer, un peu de mozzarella

Quand je suis à l'étranger, la seule chose qui peut vraiment me manquer, c'est la nourriture à laquelle je me suis habituée en France. En 1er lieu la baguette et le fromage, puis aussi certaines coutumes comme la fameuse carafe d'eau et le pain au restaurant.
Mais ici, l'adaptation est facile.

Faire ses courses revient moins cher qu'à Paris, et on trouve encore tous les fruits d'été (j'ai vu des pêches à 0,99€/kg !!) et aussi des trucs un peu exotiques, pour moi en tout cas, comme les figues de barbarie pour 3 fois rien, cela dit c'est pas génial.
Pour mon plus grand bonheur, les Italiens ont plein de fromages. Et je mange enfin de la vraie mozzarella de bufala qui a du goût.
Par contre, pour mon plus grand malheur, ils n'ont pas trop de bon chocolat, le leur est très sucré, et n'a pas goût de chocolat en fait. J'ai déjà prévu de faire des réserves en France à Noël (sinon je reçois les colis aussi).
Malheureusement, la charcuterie italienne me plaît beaucoup... je carbure au speck -jambon fumé du Haut-Adige- depuis 3 semaines.
Et comme il faut bien boire un peu et des choses locales bien sûr, j'ai découvert 2 bières italiennes: la Peroni, bof, et la Nastro Azzuro, mieux. En ce qui concerne le vino, il me semble qu'avec le même budget étudiant, je réussissais à trouver du vin meilleur en France. Pourtant il y a beaucoup de vins italiens, produits autour de Rome notamment, dans les Colli Albani par exemple.
Mais je suis bordelaise et mon jugement est complètement biaisé par mon chauvinisme œnologique.

Ainsi, je suis avec sérieux un régime fromage-pâtes-pizza-huile d'olive-charcutaille-alcool... attendez-vous à me voir un peu changée donc, car je ne suis pas devenue sportive pour autant.

Et maintenant: "de la réception de la cuisine française en terre étrangère" (spéciale cacedédi à Gabrielle)
La semaine dernière, Monica et moi avons organisé un grand dîner international (qui s'est vite transformé en grosse soirée bordélique, au grand dam d'une voisine qui nous a menacés avec son pistolet !!). Le principe était simple: chacun devait apporter une spécialité de son pays. Et malgré la surabondance de paella et de tortillas de patatas due à la présence majoritaire d'Espagnols, mes quiches françaises ont réussi à se hisser parmi les plats les plus appréciés par les convives internationaux. Franc succès pour le chocolat suisse et le Porto qui étaient en lice également.

D'ailleurs, je n'ai pas réussi à trouver de crème fraîche épaisse ni de gruyère râpé pour faire mes quiches, étrange non? ô tristesse, ô désespoir.

Je quitte ma plume électronique pour rejoindre mes fourneaux à gaz!
Et bon appétit bien sûr!

3 commentaires:

Marie a dit…

Wahh Pauline, c'est beau quand tu écris... écris encore!

Pauline a dit…

toi aussi, écris encore!!

Pauline a dit…

oh! je viens d'aller manger à la mensa (resto U) qui est en fait une sorte de resto hyper branché qui se transforme en boîte de nuit le soir... on déjeune donc sous une boule à facettes, à côté d'un bar gigantesque. Et même les hommes d'affaires du coin viennent manger ici.
En plus c'est très bon, et pas cher du tout (2€ repas complet).
Malheureusement, c'est un peu loin de la fac d'histoire de l'art, et ça m'étonnerait que je puisse y aller souvent une fois que les cours auront commencé.