mercredi 1 octobre 2008

L’università romana: un mondo da scoprire – Message de détresse

Je vous avais promis un message sur les chaussures... mais j'ai besoin de faire des photos pour illustrer mon propos, trop abstrait sinon. Ce n'est malheureusement pas évident de prendre des pieds inconnus en photo sans passer pour une folle. Rares sont les endroits où l’on peut admirer des pieds au repos en toute discrétion et les photographier en toute impunité. Je dois élaborer une stratégie.


Non, aujourd'hui, je parlerai de mon désarroi face à l'immense bordel (bordel = casino, ce sera le mot du jour) qu'est l'université. Car les vrais problèmes commencent maintenant.
Attention mesdames et messieurs.

Ce matin, guillerette, je me suis rendue à la réunion de rentrée, au cours de laquelle chaque représentant des "collèges didactiques" de la Faculté de Lettres et philo - dont dépend l’Histoire de l’Art- a présenté son département.... sans dire plus que ce qui était déjà inscrit sur internet. J’étais vraiment ravie et tout à fait rassurée de voir que les profs eux-mêmes ne savaient pas exactement comment fonctionnait l'université.

Puis, sans me départir de mon entrain et de ma curiosité, je suis allée assister à ce que je croyais être mon premier cours. Il s’agissait en fait d’un cours de licence, que j'ai certes le droit de suivre, puisqu’en tant qu’erasmus tout m’est autorisé, mais qui est extrêmement général et dont je connais déjà le c
ontenu pour l'avoir fait en long et en large au Louvre (époque moderne). Ce serait facile de réussir mes examens en assistant à ce type de leçon, mais j’ai quand même envie d’apprendre des choses nouvelles, et de rencontrer des gens qui ont à peu près mon âge (et non pas 18 ans).

Ainsi je crois pouvoir dire que je suis encore en vacances pour un petit moment, puisque les dates des cours de master ne sont pas encore sorties... master mystère... et personne ne sait nous renseigner. Enfin….on était censés récupérer aujourd’hui un cd avec tout le programme de l’année (oui, c’est bien plus simple et économique de réaliser 500 cd que de mettre un calendrier en ligne), on a attendu ½ heure, et lorsqu’on est enfin arrivés au bureau, dommage, rupture de stock. Il faut revenir demain entre 10h30 et midi. Et là, y’en aura, c’est sûr.

Ma journée se résume donc à une succession de désillusions. Le seul point positif, c'est que j'ai compris tous les profs, et je dois m’estimer heureuse. Pas comme ce pauvre étudiant hollandais qui n’a rien compris de son premier cours de papyrologie (!?)…

Le monde erasmus déprime et cherche des repères.

Cela dit, cette prolongation impromptue de mes vacances va peut-être me permettre de faire enfin un peu de tourisme. J’envisage par exemple une excursion à Pérouse ce week-end, puisque c’est la fête du chocolat là-bas !!!

Je ne crois pas vous avoir signalé que toutes mes colocs étaient enfin arrivées. Alors, il y a Monica l’Espagnole de Valencia qui est arrivée il y a déjà 3 semaines et avec qui je m’entends très très bien, Elisabet de Madrid qui est arrivée il y a quelques jours, très sympathique, et enfin, Serena, la seule Italienne – sicilienne- qui est là depuis quelques jours aussi et qui est adorable et très drôle.

Dans l'ensemble donc, je suis perdue, mais je vais bien!


5 commentaires:

Pauline a dit…

J'oubliais: j'ai vu un splendide invicta aujourd'hui.

Sophie a dit…

comment prendre au sérieux les Italiens puique tout ce que tu nous dis confirme nos préjugés: charmants, bordéliques, un poil dolce vita, pauvre Pauline obligée d'aller à Perouse faire une indigestion de chocolat faute de cours, la vie est cruelle, mais continue le traitement car tu n'as rien perdu de ton humour...
Bises

Pauline a dit…

Mais oui, c'est ça qui est fou. En venant en Italie, je pensais me débarrasser de tous ces préjugés tenaces sur les Italiens, mais tout se confirme chaque jour... c'est incroyable.

Unknown a dit…

va donc à Pérouse c'est une petite ville magnifique!!

Pauline a dit…

je sais, je connais déjà, mais sans la fête du chocolat.